Qu'il est doux parfois d'être de ton avis, frère aîné, ô mon corps.
Qu'il est doux d'être fort de ta force, de te sentir feuille, tige, écorce,
Et tout ce que tu veux devenir encore, toi si près de l'esprit ,
Toi, si franc, si uni dans ta joie manifeste d'être cet arbre de gestes,
Qui, un instant, ralentit les allures célestes pour y placer sa vie.
Rainer maria Rilke. Oeuvres2, Poésie, éd.du Seuil,1972, p.480.
Retour aux newsYoga- Méditation :
En savoir plus