Nous sommes dans les jours les plus courts de l'année. Et si la rareté de la lumière extérieure venait , par une quête naturelle d'équilibre, raviver l'évidence de notre lumière intérieure?
Voici un court extrait d'un récit autobiographique, "Passagère du silence" de la peintre Fabienne Verdier :
"Je n'en pouvais plus de travailler avec l'encre noire et je lui ai demandé si je pouvais égayer d'un peu de couleur mes exercices. -Non seulement tu ne vas pas mettre de couleur, mais tu vas encore travailler le noir pendant des années. Tu dois arriver à percevoir que dans le monochrome , dans les variations infinies de l'encre de Chine , tu peux interpréter les mille et une couleurs de l'univers.(.... ) Le noir possède l'infini des couleurs; c'est la matrice de toutes. (....)
Le noir est le révélateur premier de la lumière dans la matière ."
"Voir un univers dans un grain de sable et le ciel dans une fleur des champs.